On apprend que les quantités d’algues vertes ramassées cette année sont au niveau le plus faible depuis plus de 10 ans: voir l’article dans le Télégramme.
Et que ce sont les conditions météorologiques qui expliquent ce résultat, printemps froid et été tardif.
Pourtant l’IFREMER et le CEVA nous ont dit et répété que ce sont les apports de nitrates du mois de juin qui font le démarrage de la saison et le soleil de juillet août aurait dû l’entretenir, donc on avait tous les ingrédients pour de superbes marées vertes (temps de cochon tout le printemps, donc beaucoup d’apports de nitrates, et temps superbe après avec beaucoup de soleil).
Puis dans le même article, on apprend qu’à Guissény il y en a eu plus que les autres années, et qu’à St Michel-en-Grève la saison a été normale.
Or la météo a été la même partout! Donc les explications de l’IFREMER ne tiennent pas la route, ce qui correspond aux conclusions de ce blog. Il faut chercher ailleurs. Une fois de plus, je propose de chercher l’explication dans les courants de vent, qui peuvent écarter de la côte les algues, ou les eaux chargées en nutriments. Les courant dus au vent ne sont pas pris en compte dans la modélisation, et je suis persuadé que la compréhension du phénomène passe, entre autres, par là.
Le site a une importance primordiale dans la formation des marées vertes, et les courants, qu’ils soient de marée ou de vent font partie des caractéristiques du site: un vent de nord-est ne va pas créer le même courant en baie de St Brieuc et en baie de Guissény.
Cette compréhension ne résoudra pas le problème, mais le fait de mieux le comprendre ne peut faire que du bien.